Et si on parlait de Lâcher Prise,
On entend souvent parler de lâcher prise. Mais qu’est ce qu’on entend par là ?
Dans un article aufeminin.com, la psychologue Dana Castro parle d’acceptation et d’abandon. « abandonner un processus de ressassement ou de rumination envahissant à propos de n’importe quel sujet ou événement personnel ou professionnel ». Selon elle, ce serait renoncer à un contrôle sur les situations ou les événements du quotidien.
Pas si facile à mettre en pratique lorsqu’on est troublé émotionnellement, pas si simple parfois de prendre recul sur la situation. Pas si simple de relativiser, d’entrevoir des solutions et de changer d’horizon tant on tourne en rond.
Pourtant le lâcher prise permet de remettre les choses en place, de prendre de la distance et de là de déstresser, de se détendre et s’alléger au niveau mental, physique, émotionnel.
Bien souvent on ne s’aperçoit pas à quel point on ne lâche pas et que cela nous enferme dans le problème. Un petit événement peut prendre une ampleur considérable, complètement envahis par le problème et les émotions. On ne réussit plus à écouter notre bon sens.
Quand on réussit à lâcher on ressent un réel soulagement, un réconfort, on redevient à l’écoute de ses besoins.
Il existe plusieurs techniques qui permettent de lâcher prise notamment la relaxation et la méditation. Observer son discours intérieur et changer de focus, se focaliser sur autre chose.
Le non lâcher prise est une réaction au stress, un besoin de tout contrôler, en cherchant ainsi à se rassurer.
Le lâcher prise c’est l’acceptation, l’adaptation aux changements, la capacité à voir la réalité telle qu’elle est. Sans se laisser dominer par une réalité imaginaire.
Le fait de contrôler nous fait croire que nous sommes protégés de ce qui pourrait arriver, et que cela nous préserve d’une éventuelle cause de souffrance et d’exposition.
Lâcher prise c’est prendre de la distance avec ce qui nous fait du mal, nous tourmente. Ce n’est pas une question de passivité, c’est plutôt l’accueil de voir les choses telles qu’elles sont, voir ce que l’on ne peut pas changer, voir sur ce quoi l’on peut agir. Arrêter de s’obstiner à vouloir conformer la réalité à nos idées, à nos croyances, nos désirs.
C’est l’occasion d’observer la source de nos angoisses, de voir le point de départ qui active le stress, de voir les conditionnements, les mécanismes qui s’enclenchent.
Accueillir la réaction, la souffrance, inutile de résister, de lutter. Observer sans juger. Vivez pleinement les émotions que vous ressentez.
La respiration est un outil formidable, remarquez comme une profonde respiration, suivie d’un grand soupir peut vous soulager. La respiration abdominale libère le diaphragme. On ressent immédiatement de l’apaisement et un bien-être.
Débarrassez vous des croyances du genre « je suis nulle, je n’y arriverai jamais, je dois être absolument à la hauteur, il faut que tout soit parfait… »
Acceptez vos limites, faites vous confiance, donnez vous le droit de douter, de vous tromper… Et surtout Aimez vous inconditionnellement parce que vous êtes magnifiques !