Une nouvelle année débute et je vous souhaite de tout cœur mes meilleurs vœux.
Avec le pack complet pour 2023 : Amour, joie, sérénité, santé…
J’ai fait le passage de cette nouvelle année avec Annie, au cœur de la joie, pour une retraite magnifique à Forcalquier, dans le sud de la France.
http://aucoeurdelajoie.blogspot.com/
Je me sens ressourcée et heureuse d’avoir vécu ce temps pour moi, précieusement.
Il y a eu des moments de rire, de larmes, d’amitié, de danse, d’ouverture du cœur, de paix, de pardon, d’abandon, de champagne, de perruques, de paillettes… Tout était là, il ne manquait rien. La Vie !
C’est le cœur rempli de cette belle énergie de joie, de paix, que je vous souhaite de prendre soin de vous, de vous offrir le plus souvent possible beaucoup de tendresse, de délicatesse, de douces heures…
Savourons la vie de l’instant, restons ouvert à la nouveauté qui nous est offerte, chaque journée est une nouvelle vie. Ne passons plus à côté du précieux qui nous entoure, redevenons des enfants qui s’émerveillent à chaque découverte. Passons du rire aux larmes sans que ce soit un drame, goûtons chaque saveur, enivrons nous de chaque parfum.
En cadeau ce poème de Baudelaire : ENIVREZ-VOUS
Il faut être toujours ivre. Tout est là : c’est l’unique question. Pour ne pas sentir l’horrible fardeau du Temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve.
Mais de quoi ? De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. Mais enivrez-vous.
Et si quelquefois, sur les marches d’un palais, sur l’herbe verte d’un fossé, dans la solitude morne de votre chambre, vous vous réveillez, l’ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au vent, à la vague, à l’étoile, à l’oiseau, à l’horloge, à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle heure il est ; et le vent, la vague, l’étoile, l’oiseau, l’horloge, vous répondront : « Il est l’heure de s’enivrer ! Pour n’être pas les esclaves martyrisés du Temps, enivrez-vous ; enivrez-vous sans cesse ! De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. »
Baudelaire, Le Spleen de Paris, XXXIII
Je vous dis à bientôt les amis !